top of page
  • Photo du rédacteurMa qualité de vie

3 Mythes sur le microdosage démystifiés : Ce que cette pratique ancienne peut (et ne peut pas) faire

Si vous ne connaissez pas le microdosage de psychédéliques, voici l'occasion de découvrir une méthode ancienne qui vous aidera à aller à la racine des déclencheurs et des blessures mentales, physiques, spirituelles et émotionnelles. La thérapie psychédélique trouve ses origines dans les temps anciens où l’on utilisait des plantes sacrées dans le contexte spirituel des rituels chamaniques. Prêt pour le voyage ?


Une personne faisant l'expérience du microdosage
Crédit: Misty Magdalena Grace

Dans ce billet, ma merveilleuse belle-sœur, Misty Magdalena Grace est mon invitée. Je lui ai posé des questions sur l'utilisation du microdosage de psychédéliques pour s'aligner sur un soi meilleur et plus élevé, et nous avons également parlé de son propre parcours dans le domaine.


Dans cette entrevue, Magdalena, coach santé basée aux États-Unis et passionnée par la guérison alternative, s'appuie sur sa grande expérience du microdosage de la psilocybine, d'ayahuasca et de psilohuasca. Au cours de son propre parcours de guérison de la dépendance et des traumatismes, elle a découvert le pouvoir du microdosage comme solution pour favoriser le bien-être mental et émotionnel. Aujourd'hui, elle donne aux autres les moyens de s'orienter efficacement dans cette pratique, en dissipant les mythes courants et en les guidant vers des changements positifs durables.


À noter qu’au Canada, l’usage des substances psychédéliques (hallucinogènes) tel que la psilocybine, l'ayahuasca (truffes ou champignons magiques) et la psilohuasca pour des fins de santé mentale est réglementé et n’est disponible que dans le cadre d’une exemption du programme d’accès spécial de Santé Canada.


Note : Il est important de rappeler que les informations contenues dans ce texte sont basées sur l'expérience de l'invitée et ne doivent pas être considérées comme un avis médical. Il est conseillé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout nouveau traitement, y compris le microdosage.


1) Qu'est-ce que le microdosage ?


Je peux définir le microdosage de deux manières principales :

 

  • Le dosage : Le microdosage consiste à prendre une très petite quantité d'une substance psychédélique, typiquement 500 mg ou moins de psilocybine ou une très petite goutte de teinture d'ayahuasca. Cette quantité est nettement inférieure à celle utilisée dans un macrodosage (plongée profonde).


  • L’effet : Le microdosage agit subtilement en arrière-plan et vise à améliorer la concentration, à réduire l'anxiété et à élever le niveau de conscience. Il ne doit pas provoquer d'hallucinations ni perturber la vie quotidienne.

 

Le microdosage crée un changement subtil et n'apporte pas de solution rapide. Il est d'autant plus efficace qu'il est associé à des habitudes saines et à un engagement à changer de mode de vie.


2) Quelles sont les raisons pour lesquelles une personne pourrait envisager d’essayer le microdosage de la psilocybine ou de l'ayahuasca ?


Il y a plusieurs raisons :

  • Une amélioration subtile : le microdosage est un moyen d'obtenir un changement positif en douceur dans la vie quotidienne. Il peut potentiellement améliorer la concentration, réduire l'anxiété et élever la conscience sans provoquer d'hallucinations ou perturber les activités quotidiennes.


  • Un soutien à la guérison : le microdosage peut être un outil utile avec d'autres pratiques pour divers voyages de guérison. Il peut être utilisé pour :

    • Traitement de la dépendance : Bien qu'il ne s'agisse pas d'un remède, certains clients en manque de sucre ont connu une amélioration avec le microdosage de l'ayahuasca, probablement en les rendant plus réceptifs à la prise en compte des causes émotionnelles sous-jacentes de la dépendance.

    • Libération des traumatismes : le microdosage en lui-même peut ne pas être suffisant pour une guérison profonde des traumatismes. Cependant, il peut être un pont utile dans le processus, en particulier lorsqu'il est combiné avec des plongées profondes (macrodoses) et un travail d'intégration.

    • Bien-être général : le microdosage aide à la pratique de la méditation, à la recherche de l'équilibre et à la reconnexion avec son vrai moi.


  • Une passerelle entre les plongées profondes : le microdosage est un moyen de maintenir certains des avantages des plongées profondes (macrodoses) dans la vie quotidienne. Les plongées profondes peuvent être intenses et nécessiter un soutien, tandis que le microdosage permet une intégration plus continue et subtile des effets du médicament.


Il est important de noter que :

- le microdosage n'est pas une solution miracle. Pour obtenir des résultats significatifs, il faut s'engager à adopter des habitudes saines et à modifier son mode de vie.

- le microdosage n'aidera pas les personnes souffrant d'une dépendance existante. Les plongées profondes peuvent être un point de départ plus efficace.

- Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant de commencer le microdosage.


 

3) Quelle est ton expérience personnelle du microdosage de la psilocybine et/ou de l'ayahuasca ?


Je pratique le microdosage de la psilocybine et/ou de l'ayahuasca ou de la psilohuasca depuis près de 3 ans, par intermittence. Voici quelques aspects de mon expérience :


  • Objectifs et phases : J'ai utilisé le microdosage pour divers objectifs tout au long de mon processus de guérison, y compris pour surmonter des comportements addictifs, approfondir ma pratique de la méditation et libérer des traumatismes.


  • Bénéfices : J'ai ressenti des effets positifs comme le fait de me sentir plus légère, plus connectée à la nature et moins anxieuse.


  • Limites : le microdosage seul n'était pas suffisant pour une guérison profonde, en particulier en ce qui concerne les traumatismes. J'ai trouvé que les plongées profondes (macrodoses) avec des professionnels formés et le travail d'intégration étaient plus efficaces pour des changements profonds.


  • Pont entre les plongées profondes : Je considère le microdosage comme un pont qui m'a permis d'intégrer les connaissances et les changements positifs des plongées profondes dans ma vie quotidienne.


Mon expérience m'a montré le potentiel du microdosage en tant qu'outil de développement personnel et de guérison, mais il est important de le combiner avec d'autres pratiques et un soutien professionnel.


 

4) As-tu rencontré des difficultés avec le microdosage ?

 

Absolument, j'ai rencontré des difficultés avec le microdosage, avant d’être guidée dans cette pratique.


Je ne savais pas quel dosage utiliser et je ne connaissais pas non plus l'importance de la nutrition pendant le dosage. Je ne savais pas quels étaient les jours appropriés ou inadéquats pour faire et j'ai eu une grosse crise d'angoisse la première semaine où je l'ai fait moi-même sans aucune supervision.


J'ai rapidement appris qu'il existe un protocole très spécifique qui est le meilleur, qui prescrit ce qu'il faut manger et boire et ce qu'il ne faut PAS manger et boire. J'ai également appris que le microdosage de psychédéliques n'avait RIEN à voir avec la prise de suppléments ou de tout autre type de produits pharmaceutiques médicaux. Il faut vraiment une pratique sacrée et la définition d'une intention pour obtenir les meilleurs résultats possibles !


C'est aussi la raison pour laquelle je suis devenue coach !


 

5) Quelles sont les idées fausses les plus répandues sur le microdosage de la psilocybine ou de l'ayahuasca ?


Il y a trois idées fausses principales :


  • Mythe n° 1 : Le microdosage provoque des hallucinations ou des expériences de type trip. C'est faux ! Le microdosage utilise des quantités beaucoup plus petites qu'une macrodose et ne devrait pas perturber la vie quotidienne.


  • Mythe n°2 : Le microdosage est une solution miracle pour guérir les traumatismes ou les problèmes cérébraux. Faux ! Le microdosage agit subtilement. Il nécessite un engagement à changer de style de vie et potentiellement des plongées profondes (macrodoses) pour une guérison significative.


  • Mythe n°3 : Le microdosage peut guérir les addictions en remplaçant simplement les comportements addictifs. C'est faux ! Le microdosage ne s'attaque pas à la cause profonde de l'addiction et peut ne pas être utile en soi. Il peut même être contre-productif pour les personnes souffrant déjà d'une dépendance.



6) En quoi le microdosage diffère-t-il du macrodosage (plongée profonde) ?


Le microdosage et le macrodosage présentent plusieurs différences :


  • Le dosage : Le microdosage utilise une quantité beaucoup plus faible (environ 500 mg ou moins) par rapport à un macrodosage qui peut être plusieurs fois plus élevé (jusqu'à 6 grammes pour certains).


  • Les effets : Le microdosage agit subtilement en arrière-plan, visant à améliorer la concentration, à réduire l'anxiété et à élever le niveau de conscience. Les macrodoses peuvent induire des effets visuels, des libérations somatiques et un traitement émotionnel profond.


  • L’adaptation : Le microdosage est considéré comme plus adapté à une utilisation quotidienne, tandis que les macrodoses sont des expériences qui changent la vie et qui nécessitent une supervision et une intégration en raison de leur intensité.



7) Que faut-il pour que le microdosage soit efficace ?


Il est d'autant plus efficace qu'il s'accompagne :


  • D’habitudes saines : Un bon sommeil, une alimentation nutritive, la méditation et des limites saines sont essentiels pour maximiser les bénéfices.


  • De l’incorporation : intégrer activement les effets du médicament dans votre vie en créant de nouvelles habitudes et en changeant votre état d'esprit.


  • D’un travail en profondeur : Pour une guérison significative, en particulier d'un traumatisme ou d'une dépendance, je suggère un travail de l'ombre (shadow work) qui réfère au travail à faire sur le côté sombre de nous-même et éventuellement des plongées profondes (macrodoses) pour un traitement émotionnel plus approfondi.



8) Pourquoi déconseilles-tu le microdosage aux personnes souffrant d'addictions ?


Je déconseille le microdosage aux personnes souffrant de dépendances pour les raisons suivantes :


  • L'efficacité limitée : elle ne s'attaque pas aux causes émotionnelles sous-jacentes de la dépendance.


  • Le risque de remplacer les habitudes : Il peut conduire à remplacer le comportement addictif par le microdosage sans s'attaquer à la racine du problème.


  • Le potentiel des plongées profondes qui est plus adapté à ces personnes : les plongées profondes pourraient être un point de départ plus efficace pour ceux qui luttent contre l'addiction.



Corinne : Merci Magdalena de nous avoir éclairer sur le microdosage.

Magdalena : Merci Corinne de m'avoir accueilli sur ton blog.



Photo of Misty Magdalena Grace
Misty Magdalena Grace

Bio

Magdalena Grace est une coach santé spécialisée dans le microdosage à des fins de santé. Elle a une formation en santé du corps et de l'esprit et en fitness et utilise son propre parcours de 3 ans en microdosage pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs. Pour en savoir plus sur le microdosage, visite son site Web (en anglais seulement).


Communique avec Magdalena sur Instagram (en anglais seulement).







Si tu apprécies mon blogue, achète-moi un café ☕ (fais un don) pour m'aider à continuer mon activité. Merci de ta générosité et de ton soutien.



Pinterest pin with title of the post and photo of someone experiencing microdising

ABONNEZ-VOUS AU BLOGUE et si vous aimez cet article, partagez-le. 👍


Vous êtes mon baromètre ! Dites-moi ce que vous pensez de mes articles (commentaires ou réactions), pour que je puisse mieux vous parler des sujets qui vous intéressent. Merci !


REJOINS-MOI SUR LES MÉDIAS SOCIAUX !


X (anciennement Twitter)

ABONNE-TOI AU BLOGUE 

Merci de t'être abonné.e!

bottom of page